Publié le 06/05/2022

Ce samedi 7 mai à 15H00 se jouera très certainement le match le plus important de l’histoire du FC Espace Foot. 

Actuels deuxièmes du championnat de D1 foot entreprise, dans une saison très serrée où le troisième est à seulement un point du leader alors qu’il reste deux journées (cliquez pour voir le classement), les Boys enchainent les matchs en cette fin de saison.

Mais, la compétition la plus importante, et qui fait rêver tous les joueurs de Foot Entreprise, reste la Coupe Nationale. 

Ce samedi, pour le compte des demi-finales de cette compétition, le FC Espace Foot ira jouer à Limeil-Brevannes (Val-de-Marne) pour affronter l’APSAP Emile Roux 94 Football, actuels troisièmes de leur championnat tout aussi serré qu’en Gironde, car deux points seulement séparent le quatrième du premier (cliquez pour voir le classement).

Entretien avec Jimmy LOUBÈRE, président, coach et joueur de cette équipe inarrêtable cette année

• Quel est votre ressenti après ces quarts de finale plus que réussies ? 

Notre objectif qui était d’atteindre le dernier carré de cette Coupe de France est atteint. Chose faite, et de plus avec la manière (victoire 3-0). On est tous très contents, mais on ne compte pas s’arrêter là. On a un match ce week-end, et on y va pour le gagner.

• Depuis ce match gravé dans l’histoire il y a maintenant un mois, vous avez enchaîné avec deux victoires importantes : une en huitièmes de Coupe d’Aquitaine, et une face à un concurrent direct au championnat. Cependant, plus récemment, un match nul à domicile en championnat et une élimination en quarts de Coupe de Gironde a un peu freiné cet élan. Est-ce dû à la fatigue liée à l’enchainement des matchs, ou bien était-ce un choix de préserver vos joueurs avant cette demi-finale ?

Concernant notre match nul face à l’Union Bordeaux Métropole en championnat, on se fait égaliser à la 88ème minute. C’était un match que nous n’avons pas su maitriser, il y avait un peu de tension. Est-ce qu’on pensait avoir fait le plus dur après avoir battu le FC Le Bon Jouet ? Je sais pas, mais effectivement, on le perd tout seul car on devait faire mieux. On mène 1-0, on veut tuer le match, mais on n’y arrive pas, on s’énerve entre nous avec un moins bon état d’esprit que d’habitude, et on se fait égaliser. Quant à la défaite en match de Coupe de Gironde, on avait un effectif très réduit. Et peut-être que certains joueurs avaient déjà la tête au match de ce week-end. Certains avaient des problèmes physiques, d’autres souhaitaient se préserver pour cette demi-finale, nous sommes tombés face à une équipe très solide de la Sécucaf qui sur la première mi-temps nous a dominé de la tête au pied (4-0 au bout de 45min). En seconde mi-temps, même à 10 contre 11 on s’est bien réveillé, en inscrivant 2 buts, mais c’était trop tard (score finale 5-2). Au final, entre les pépins physiques de l’effectif et l’enchainement des matchs, c’est un mal pour un bien, car cela nous a permis d’avoir une semaine entière de repos au lieu de jouer jeudi, soit deux jours avant ce match super important.

 

• Vous affrontez un club qui évolue dans un championnat très élevé comme en Gironde, avec notamment le Novuus Chambourcy, premier de leur championnat et autre demi-finaliste de cette Coupe Nationale. Vous êtes-vous fait une idée en termes de niveau de votre futur adversaire ?

On s’est effectivement renseigné sur l’APSAP : c’est un club structuré, qui a été créé il y a 60 ans et possède 3 équipes, contrairement à nous qui sommes tout jeunes avec seulement 4 ans d’existence et 25 licenciés. Nous ne sommes vraiment pas sur le même niveau de club et d’exigence. Maintenant, c’est aussi un club qui n’a jamais été dans le dernier carré de cette Coupe de France, mais joue le haut de tableau dans son championnat. Un peu à l’image de la Sécucaf, leur club est vraiment bien en place, avec un beau stade, des supporters et des bénévoles. On s’attend à avoir une vraie opposition après avoir regardé quelques-uns de leurs matchs. On a également des amis dans leur secteur qui nous ont donné des infos. Malgré la distance, on est renseigné sur cette équipe-là, on les prend très au sérieux, mais on y va avec la confiance et pour gagner.

• C’est votre premier match depuis les 32èmes de finale à l’extérieur. Ce fait risque-t-il de changer la donne lors du match ?

Effectivement, jouer à l’extérieur n’aide pas, surtout avec cette excitation de se déplacer et par conséquent perdre un peu d’énergie et d’en oublier le match. Après, on a organisé un programme exceptionnel tout le long du week-end en essayant de faire les choses au mieux, afin de mettre les joueurs dans la meilleure situation possible. On va à Clairefontaine le vendredi soir, pour également dormir là-bas. En dehors du déplacement, on y va avant tout pour jouer un match de football et pas des moindres. Notre position n’est peut-être pas la meilleure, mais on va tout faire pour être à 100% pour le match. De plus, après ces deux mauvais matchs, le déplacement va permettre de « re-souder » le collectif. Je pense même que ça peut nous faire du bien de passer un week-end entier ensemble.

• Comment allez-vous aborder ce match ? Quel sera le discours d’avant-match entre joueurs ?

Un peu le même que celui contre Ocana en quarts de finale : on fait un énorme parcours dans cette Coupe de France, personne ne veut s’arrêter maintenant, on sera des morts de faim sur le terrain. Et si on est venu ici, c’est pour ramener la victoire. D’autant plus, que ce genre de parcours, on risque de ne pas le refaire de suite. Raison de plus pour tout donner, prendre un maximum de plaisir, et ne rien regretter après le match.

• Quel est votre pronostic pour ce match ?

Ça va être un match équilibré, tout le monde attend ce match. Ce qui est sûr, c’est que l’on va donner notre meilleur niveau. Je souhaite une qualification avant la séance de tirs au but, donc je dirai 1-2 pour le FC Espace Foot.

Merci à Jimmy pour avoir répondu à nos questions, tout le District, et clubs de Gironde de Foot Entreprise sont derrière eux pour le match de ce week-end. Bon déplacement, et allez les Boys !

Crédits photos : Loic COUSIN