Publié le 10/01/2020

Les interviews continuent et ce mois-ci nous sommes allés à la rencontre de Lucas SARDIN, référent arbitre !

Question 1 : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Salut, pour faire rapide, j’ai 22 ans et dans la vie de tous les jours je suis étudiant à la faculté des sports (STAPS) de Bordeaux et également pompier volontaire.

Je suis attaché à certains principes comme le respect, l’humilité et la joie de vivre. Concernant l’arbitrage, j’évolue au niveau « régional 2 » depuis cette saison. Je suis formateur d’arbitres et référent arbitre pour les clubs de l’US Ludonaise et de Médoc Estuaire GJ.

Question 2 : Quelles sont les missions d’un référent arbitre ?

Le référent arbitres a plusieurs rôles très importants. Il est un lien entre le club (les joueurs/joueuses les dirigeant(e)s…) et les arbitres du club. Il permet d’intégrer les arbitres (qui sont des membres du club) au reste du club. Le référent essaie aussi de mettre en place des initiations et des sensibilisations à l’arbitrage. En fait, l’une de ses priorités est de montrer à tous que l’arbitre est un homme à part entière et qu’il n’y a aucun mal à se lancer dans l’arbitrage. L’arbitre est souvent vu comme un « cow-boy », une personne sans émotion. Et bien nous sommes là pour changer ces représentations (avec la sensibilisation) et pourquoi pas, susciter des vocations (avec les initiations).

On parle souvent des côtés néfastes de l’arbitrage mais pas assez (à mon sens) des qualités que cela procure : gain de confiance en soi, humilité… C’est aussi là que nous avons un rôle à jouer.

Question 3 : Comment êtes-vous devenu référent arbitre dans vos clubs ? Quelles actions pourrait mettre en place le référent arbitre par exemple ?

Et bien, je suppose que les dirigeants ont remarqué ma volonté de m’investir dans l’arbitrage et dans les clubs. Lors d’une réunion ils m’ont proposé de devenir référent.

Les actions que nous pouvons mettre en place sont simples et multiples : on peut très bien inclure le rôle social d’arbitre dans les séances d’entrainements des clubs (sur une conservation de balle par exemple). On peut aussi permettre à nos joueurs, à nos joueuses, à nos coach(e)s, à nos dirigeant(e)s et même aux parents de joueurs/joueuses de bénéficier d’une formation sur les lois du jeu. La formation peut s’organiser en salle, avec la projection d’images de matchs de façon ludique ou encore sur le terrain sous la forme d’un entrainement athlétique ou technique. A l’heure actuelle trop de personnes ne connaissent pas suffisamment les règles du sport qu’elles pratiquent !

On peut aussi faire venir un arbitre amateur ou professionnel pour parler de ce qu’est l’arbitrage, organiser une journée « arbitrage » dans les clubs ou mettre en place des affiches de sensibilisation à l’arbitrage.

Question 4 : Quel(s) type(s) de formation suivez-vous chaque saison en tant que référent arbitre ?

Chaque saison, des formations « référent arbitre » sont organisées au district. Elles sont ludiques et conviviales. Elles permettent aussi de nous retrouver et de regrouper toutes les bonnes idées de chacun.

Question 5 : Avez-vous des idées innovantes qui feraient évoluer votre fonction de référent arbitre ?

Pour faire évoluer la fonction, je pense qu’il serait intéressant que le référent arbitre (pour plus de proximité avec son club) soit présent aux réunions internes du club (surtout aux réunions entre coach(e)s et éducateurs/éducatrices). Il pourrait plus facilement être un relais du club pour le District et du District pour le club.

Question 6 : Que peut-on vous souhaiter pour les années à venir ?

La priorité pour moi c’est d’être heureux avec ma famille. Ensuite, pourquoi pas une réussite professionnelle et une progression dans les échelons de l’arbitrage (rire).