Comme toutes les semaines, malgré l’arrêt des compétitions, nous mettons à l’honneur un bénévole girondin qui oeuvre pour son club ! C’est le cas de Jean-Baptiste Salles, responsable de catégorie mais également référent PEF au club du FC Estuaire Haute Gironde ! Découvrez le portrait de Jean-Baptiste, au coeur de son club et à travers ses missions !
Pouvez-vous vous présenter ? Quels sont vos fonctions dans le club?
Je suis Jean-Baptiste Salles, je suis le responsable de la catégorie U12, U13. Je suis également le responsable et référent du PEF au sein du club depuis cette année. Je suis depuis 3 ans au club, les 2 premières années j’étais responsable U10 U11.
Comment êtes-vous arrivé au club ?
JBS : Je suis arrivé sur mes débuts en tant qu’éducateur, j’étais d’abord dans un autre club girondins, chez les tout petits, les U6 U7, et puis le fait qu’on soit du même secteur entre éducateur, le travail se faisais bien avec le club d’Estuaire. On est venu un peu tapé à ma porte, moi cherchais aussi à changer de club parce que là où j’étais c’était pas trop structuré et pas trop à mon gout. Donc j’ai accepté le challenge.
Quelle est la spécificité de votre club ?
JBS : Les spécificités du club c’est que c’est un secteur très vaste du Nord Gironde, on est vraiment au bout du Nord Gironde. On allie le secteur géographique avec les structures qui sont à notre disposition, on est sur un groupement de commune, comme beaucoup de clubs aujourd’hui. Mais ce groupement de commune ne nous permet pas de jouir de très bonnes installations. On est ici à Saint-Ciers, où on te reçoit aujourd’hui, qui est mieux que la structure ou je suis habituellement, je suis à Reignac. L’inconvénient que je trouve au club c’est que les structures ne sont pas à l’image de ce qu’est le club, et le poids qu’il pourrait avoir en Nord Gironde.
Que faisais-tu avant d’arriver comme éducateur ici ?
JBS : Moi, footeux ! Footeux depuis de très longues années, je me suis arrêté comme beaucoup de joueurs sur une blessure au genoux, depuis une vingtaine d’années. Après, ma profession a fait que je n’ai pas trop pensé à reprendre. Je suis parti en Outre-Mer, sur Mayotte, ou j’ai rencontré un chouette gars, Guillaume Brouste, à la Ligue Mahoraise de Football, qui m’avait remis le pied à l’étrier, j’avais à l’époque entamé mon BE, mais ma profession a fait que c’était trop surchargé et je n’ai pas pu suivre. J’ai modestement atteint le niveau CFA, avant cette blessure, où j’ai fais quelques apparitions. Puis mes trois dernières années en DHR, ça s’est arrêté malheureusement trop vite. J’étais bien et d’un coup, tout s’effondre, je n’ai pas eu le mental de revenir.
Qu’est-ce que tu as pu mettre en place en tant que référent PEF ?
JBS : Par rapport à ce Programme Educatif Fédéral, moi j’ai fais beaucoup d’interventions, alors pas cette année, c’est plus compliqué, même si j’ai effectivement mis en place du GOLF FOOT, avec certes moins de matériel que ce que tu nous propose aujourd’hui, mais on a déjà fait cette initiation-là. J’ai fais plusieurs interventions arbitrage, le biathlon arbitrage… Je fais intervenir beaucoup d’extérieur en fait. Je le met en place au sein de la séance mais je prévois toujours une demi-heure pour un extérieur. J’ai fait venir un nutritionniste, un dentiste, des gendarmes, pour tout ce qui est prévention réseaux sociaux… L’année dernière, on a fait venir le président du association Cécifoot. On a fait un petit partenariat, ils sont venus, ils nous on fait découvrir ça avec leur ballon spécifique à cloche, c’était bien sympa, on a fait pratiquer les U10 U11. Tout au long de l’année, on a fait 2 ou 3 interventions avec eux, c’était très très bien. Petit regret que j’ai c’est que cette année je suis référent, mais malheureusement à cause de cette pandémie on a pas pu le partager au sein de toutes les catégories, et mettre en place des extérieurs, sans contact, c’est difficile. Comme tout le monde on est soumis au consignes sanitaires. L’année dernière, avant la pandémie, on a fait une sortie au Boxer de Bordeaux, voir les hockeyeur, on a programmé l’UBB mais ça s’est annulé. J’ai essayé de mettre en place pas mal de choses quand même pour l’instant, mais la pandémie nous a beaucoup freiné.
Un dernier mot ?
JBS : Je remercie d’être venu ici aujourd’hui, pour avoir apporté un peu plus de précision et de valeur à ce que j’avais développé moi sur la partie GOLF FOOT. Parce que forcément sans matériel c’est moins palpable pour les gamins. Aujourd’hui, tu viens avec du matériel, tu viens avec une pédagogie GOLF FOOT vraiment préparée, de laquelle je tends à me rapprocher, mais je suis toujours en apprentissage, et pas forcément spécialiste du GOLF FOOT. Aujourd’hui, les gamins ont bien tourné, ils on bien assimilé, et le fait d’avoir du matériel c’est effectivement plus intéressant pour eux. Merci donc au District, et en général à la Ligue et à la Fédération, d’essayer de garder ce lien. Merci à toi de venir si loin, surtout qu’on t’as fais venir sur le dernier terrain avant la Charente Maritime. On profite de ce beau temps, on aurait pas pu avoir mieux. Et j’espère pouvoir faire de nouvelles initiations, du foot en marchant, futnet, etc…
A bientôt pour un nouveau bénévole à l’honneur !
A la suite de la campagne 2020 comptabilisant au niveau national près de 1 700 actions soutenues et représentant près d’1,9 millions d’Euros attribués aux clubs, la Fédération gère, pour la 3ème année consécutive, le dispositif « Projets Sportifs Fédéraux » (PSF) de l’Agence Nationale du Sport (ANS).
La procédure de demande de subvention ANS/PSF est entièrement dématérialisée, elle se réalise uniquement via la plateforme 
Par ailleurs, le District de la Gironde est dans l’obligation de fermer ses portes au public. Plus d’informations sur la fermeture du siège et la permanence assurée par nos collaborateurs par >>
